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Madame Marie-Louise Rochefort   1919-2019

Histoire

Baie-Sainte-Catherine fut d’abord appelée l’Anse à la Catherine, en rappel du naufrage du vaisseau La Catherine qui, au soir d’une tempête le 27 novembre 1686, alla s’échouer dans cette anse à l’entrée du Saguenay. Ce village est connu depuis plus d’un siècle par une traverse régulière qui relie les deux rives du Saguenay, de sorte qu’il est le passage obligé pour tous ceux qui veulent aller sur la Côte Nord ou en sortir. 

 

Ce fut en premier lieu un village industriel. William Price en 1843 y construisit un moulin à scie sur la première chute de la rivière aux Canards. Ce moulin dura une dizaine d’années. De 1901 à 1909, la compagnie Price exploita un autre moulin à scie, celui-ci actionné à la vapeur, au fond de l’anse à l’endroit du vieux quai. C’est d’ailleurs ce second moulin qui est responsable de l’emplacement actuel du centre du village, soit dans le creux de la baie.

Comté de Saguenay. Diocèse de Chicoutimi. La mission de Saint-Firmin est assez ancienne. Les premiers colons, qui venaient de la Malbaie, s'y établirent vers 1820. Une chapelle y fut construite en 1875. Elle fut desservie jusqu'en 1901 par les curés et missionnaires de Tadoussac. Un curé y réside depuis 1901, année de l'ouverture des registres de la paroisse. La desserte de Saint-Firmin comprend le canton de Saguenay, lequel fut organisé en municipalité sous le nom de «Saint-Firmin», le 4 novembre 1903, par arrêté-en-Conseil.

 

Ce territoire faisait auparavant partie de la municipalité de Tadoussac. Le village est construit au fond de la baie Sainte-Catherine, en face de Tadoussac, sur la rive ouest de la rivière Saguenay, et à l'embouchure de cette rivière. Le territoire de cette mission comprend les villages de Rivière-aux-Canards, Pointe-aux-Bouleaux, Pointe-aux-Alouettes et Baie-Sainte-Catherine. C'est dans cette dernière baie que se trouve la fameuse Pointe-aux-Alouettes, nommée par Champlain «Pointe-Saint-Mathieu», lors de son voyage en 1603.

 

C'est sur cette pointe que, le 27 juin de la même année, le fondateur de Québec conclut l'alliance entre les Français, les Algonquins, les Montagnais et les Hurons, contre leurs ennemis communs, les Iroquois. La grosse roche dont fait mention Champlain et qui servit de tribune aux orateurs en cette circonstance mémorable, est encore sur la Pointe-aux-Alouettes. Le nom de Baie-Sainte-Catherine vient, suivant les anciens du village, d'une femme originale nommée Catherine, qui demeurait à cet endroit il y a près d'un siècle. 

 

 

 

 

 

 

 

Baie-Sainte-Catherine fut aussi un village agricole. Les premiers colons s’établirent dans le secteur de la rivière aux Canards au début des années 1830. La terre était propice à la culture au point qu’au cours du vingtième siècle une fromagerie fut en opération pendant 50 ans. De nos jours, il ne se fait plus d’agriculture à grande échelle, par contre, de l’agriculture familiale subsiste encore. 

 

Le village doit encore sa réputation à cette rencontre historique que Samuel de Champlain eu le 27 mai 1603 avec trois nations amérindiennes : les Montagnais, les Algonquins et les Etchemins à la Pointe-aux-Alouettes, avec lesquelles il conclut une entente qui ouvrait la vallée du Saint-Laurent aux explorateurs français et qui permit par la suite à Champlain d’installer un établissement qui est à l’origine de la ville de Québec. 

 

La Commission des lieux et monuments historiques du Canada, dans une lettre datée du 16 septembre 2005, et signée par le ministre Stéphane Dion, recommandait de désigner l’alliance franco-amérindienne de 1603 d’événement d’importance historique nationale. 

 

La Municipalité  de Baie-Sainte-Catherine a commémoré solennellement le 27 mai 2003, le 400ième anniversaire de cette entente historique en présence de la ministre de la culture et des communications du Québec, du ministre délégué à la Coopération et chef régional de la République française, du chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, du secrétaire d’état Amérique latine et Afrique et Francophonie et des maires du comté de Charlevoix. A cette occasion une œuvre commémorative située face à l’hôtel de ville de la municipalité fut dévoilée solennellement. 

 

C’est sur la Pointe-aux-Alouettes aussi que fut construite en 1876 la première chapelle de la mission Saint-Firmin et que fut inauguré le premier cimetière en 1865.  Autour de cette chapelle sont situées trois maisons de style identique : toit mansardé à deux et trois brisés dont l’une fut le premier presbytère. Cet ensemble architectural est le lieu de villégiature des prêtres du diocèse de Chicoutimi depuis 1909. 

 

De nos jours, la Municipalité de Baie-Sainte-Catherine doit sa prospérité aux touristes attirés par les croisières aux baleines sur le fleuve et sur le Saguenay.  C’est aussi la porte ouverte sur le Parc Marin Saguenay-Saint- Laurent et une porte d’entrée dans le Parc de conservation du Saguenay.  

Photos historique
Armoiries municipales

L'armoirie a été conçue et adaptée d'après la personnalité attachante des gens d'ici ainsi que les caractéristiques géographiques du village.

 

L'église, ce lieu sacré, occupe une place primordiale dans notre municipalité et est reliée à chaque maison. Ce lien représente bien l'attachement et l'entraide que les gens d'ici peuvent s'apporter.

 

Notre municipalité est d'ailleurs bien entourée. Un paysage pittoresque et enchanteur, la présence d'une vaste forêt, d'une plage exceptionnelle et sans oublier nos superbes cours d'eau, dont fait partie le majestueux Fleuve Saint-Laurent. Il ne faut certes pas oublier la présence majeure des mammifères marins qui agrémentent notre paysage et fait le bonheur de chaque touriste de passage à Baie-Sainte-Catherine.

 

Les couleurs choisies, le vert et le bleu représentent le bel équilibre entre la forêt et la mer tandis que le bourgogne, couleur chaleureuse, personnifie très bien notre magnifique petit village de Baie-Sainte-Catherine.

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